Blog Layout

RETOUR SUR LA LEGUÉ, RALLYE DU PRINTEMPS

cdeboisgrollier • mars 29, 2024

Pour son 45 ème anniversaire, le Rallye de printemps « Legué » s’est vu offrir une belle participation (plus de 100 cyclistes présents dont une douzaine de féminines) et une véritable météo de flahute, comme un hommage aux classiques flandriennes du moment. 

8h00 ce dimanche matin, pas plus de 5 degrés ressenti, quelques fortes averses de pluie et de grêle, il fallait être fêlé ou passionné de vélo pour se présenter au départ de ce rallye organisé par l’ASPTT et ouvert à toutes et tous, licencié(e)s ou non. 


Café et chouquettes, offerts par Mme Cécile De Boisgrollier et proposés par les indispensables assistants du club dans les locaux de l’entreprise Legué à Saleux, ont certainement donné un peu de courage supplémentaire aux valeureuses et valeureux qui allaient s’élancer par ce temps sur l’un des 2 parcours proposés au sud d’Amiens. 90km ou 69 km pour le plus court 

3 groupes de niveau pour la sécurité et le plaisir de tous se sont mis en place et à 8h30 tout le monde s’élançait pour 3 bonnes heures d’effort. 


En tant qu’organisateur les copains de l’ASPTT avaient à coeur d’assurer le tempo et les relais d’un groupe d’une petite trentaine de cyclistes, et ce sur la très grande majorité du parcours. 

Un parcours détrempé qui offrira une première difficulté avec la côte du bois Planton un peu avant Cormeilles (900 m à 4,7% de moyenne). Quelques éclats pour certains mais le groupe se reforme au sommet pour ensuite plonger avec un vent favorable sur Paillart et la Faloise à un rythme soutenu. 

Au niveau de Chaussoy Epagny une terrible averse de pluie suivie de grêle, une averse de celle que l’on oublie pas, aura entièrement douché le peloton, désormais détrempé et frigorifié. Un bonheur n’arrivant jamais seul, c’est à ce niveau que Pierre Mongaux connaitra une crevaison de la roue arrière. Juste avant la terrible section de « bordureur » jusque Lagarde. Sans doute la plus grosse difficulté du parcours en raison d’un vent de côté à décorner les boeufs. Les machines Alban et François notamment auront fait mal à tous. 


En effet cette section aura fait sauter les cyclistes qui n’en n’avaient pas gardé assez sous la pédale. Les éventails sont fatals et créent comme pour les pros des fractures au sein des groupes. Désormais morcelé, le peloton mettra plusieurs kilomètres à se reformer. Entre temps notre puncheur Julien Monnier chutera après une vague, conséquence d’un vent qui ne faiblira pas, obligeant chacun à 

coller les roues pour ne pas céder de terrain. Une manette abîmée, mais son intégrité physique préservée, attendu par les copains, il repartira, refroidi, mais valeureux. 

C’est quelques kilomètres plus loin, avant de rejoindre Conty que nous retrouverons avec plaisir Pierre, remonté avec le Camion d’assistance technique (quel luxe de pouvoir bénéficier d’une assistance). Un petit jump pour recoller le peloton à 40km/h et voilà le groupe reformé pour rejoindre à un train de sénateur Saleux. Une dernière malchance pour Julien qui crèvera sur la petite côte en direction de Wailly depuis Conty. Sale journée pour ce baroudeur de l’ASPTT équipé de Vittoria Corsa. 


Enfin Saleux se dessine, et le siège Legué. Ouf. Même si sur la fin le soleil aura fait son apparition, les cyclistes finissent bien essorés. Mme Cécile De Boisgrollier, Daniel et les bénévoles sont là pour nous chouchouter après ces heures éreintantes de vélo. Bière, panaché, soda, brioches…Miam. Une coupe était remise au club le plus représenté. 


Les visages n’étaient évidemment pas les mêmes au retour qu’au départ, rincés de pluie et d’effort, mais les sourires toujours présents et déjà de franches rigolades se font entendre après une telle expérience. Les arrivées des différents groupes s’échelonneront sur la fin de matinée. Et les cyclistes reprendront ensuite la route de leurs chaumières respectives. Une sacrée matinée de vélo « collectif ». 

Et comme toujours, beaucoup ne comprennent pas pourquoi les cyclistes sont capables de s’infliger autant d’effort par une météo aussi difficile, c’est tout simplement parce qu’il faut être cycliste pour le comprendre. Après une sortie comme celle-ci, en prise avec les éléments, on se sent tout simplement plus vivant que jamais. Et même si sur le vélo on se dit parfois plus jamais ça, il suffit d’une bonne douche chaude pour déjà voir avoir hâte de recommencer. Et avec comme récompense la plus exquise, celle de la sieste de début d’après-midi sur le canapé devant Gand Wevelghem ! 


Vive le vélo, vive l’ASPTT. 

Découvrez aussi

par cdeboisgrollier 22 avr., 2024
Vous recherchez du challenge et avez l’ambition de participer au développement d’une activité en plein développement ?
22 mars, 2024
QualiPV 36 pour la compétence électricité d’une puissance inférieure ou égale à 36 kVA
par cdeboisgrollier 19 mars, 2024
45ème RALLYE DU PRINTEMPS
Plus de posts
Share by: